Plusieurs agences de presse ont récemment publié des articles touchant une étude qui suggérait un lien entre la fréquence des radiographies dentaires et les méningiomes, tumeurs cérébrales fréquemment diagnostiquées.

L'étude concluait que «l'exposition à certains rayons X par le passé, alors que l'exposition aux radiations était plus importante que de nos jours, semble être associée à un risque accru de méningiomes intracranaux. Comme pour toutes sources de radiations ionisantes artificielles, l'utilisation réfléchie de ce facteur de risque modifiable pourrait s'avérer avantageuse pour les patients.» [Notre traduction]

Ces conclusions sont des rappels pour les dentistes d'adhérer au principe du niveau le plus faible possible (as low as reasonably achievable [ALARA]) - soit de maintenir le niveau d'exposition aux radiations le plus faible possible pour le patient, tout en fournissant un examen radiologique qui permet d'émettre un diagnostic fiable.

Les dentistes peuvent se référer à l'énoncé de position de l'ADC sur Le contrôle de l'exposition aux rayons X en dentisterie pour de plus amples informations. L'énoncé de position de l'ADC met l'accent sur la notion que la fréquence des examens radiologiques est une question de jugement clinique. Le choix de l'équipement et des techniques utilisés est la décision d'un dentiste. Le but de l'énoncé de position de l'ADC est d'assurer que les cabinets dentaires se conforment au principe ALARA et maintiennent un niveau d'exposition des patients aux radiations le plus faible possible, considérant la pratique radiologique acceptée à l'heure actuelle.