L'essentiel de l'ADC 2015 • Volume 2 • Numéro 3 - page 37

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oint demire
appareilsbuccaux chez lespatients souffrant d’AOS. Constitué
en2012, le réseaud’étudebaptiséORANGE (Oral Appliance
NetworkonGlobal Effectiveness) viseaussi àévaluer laportée
deces appareils sur lesmaladies cardiovasculaires
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. Le réseau
compte seizechercheurs enmédecineouenmédecine
dentaire issusdeneuf pays. «Chacunmenait sapetiteétude.
Alors, nous avons réuni tout lemondeet avonsdemandé
“pouvons-nous ensemblenormaliser lacollectededonnées et
suivre lespatients sur une longuepériode?” » Le réseauespère
suivreaumoins 1000patients sur cinqans. L’objectif de la
DreAlmeida, commecelui du réseau, repose sur lacollaboration
entre lamédecinedentaireet lamédecine. «Mon rôleest de
recueillir assezdedonnées sur l’efficacitédes appareilsbuccaux
pour que lesmédecins les recommandent à leurspatients. »
Dansuneautreétude, lesDresAlmeidaetNellyHuynh,
encollaborationavecdes chercheursde l’Universitéde la
Colombie-Britannique, de l’UniversitédeMontréal et de
l’UniversitéLaval, comparent l’efficacitédes appareilsbuccaux
àcellede laVSPPCà long terme. Financéepar les Institutsde
rechercheen santéduCanada, cetteétudeutiliseraunessai
contrôlé randomisépour évaluer le respect du traitement
par lespatients (demanièreobjectiveet nonpas àpartir
dedonnées autodéclarées), sonefficacité, lapréférence
despatients, la somnolenceet laqualitédevie. Pour les
médecins et lesdentistes, cetteétudepermettradeconstater
les avantages et les inconvénients éventuelsdesoptionsde
traitement pour leurspatients souffrant d’apnéedu sommeil.
Rôledudentiste
Bienque lesdentistesnediagnostiquent pas l’apnéedu
sommeil, ilsont un rôle important à jouer auprèsde leurs
patients. « Lesdentistespeuvent identifier lespatients à risque
et les adresser à leurmédecin de famille. Lesdentistesqualifiés
peuvent aussi doter unpatient d’unappareil buccal s’il aune
ordonnancede sonmédecin, fait valoir laDreAlmeida. Les
médecinsdoivent intervenir puisque l’apnéedu sommeil est un
ennui de santéqui vadepair avec l’hypertension, lafibrillation
auriculaireet lediabète. Lesmédecinspeuvent aussi adresser
leurspatients àun spécialistedu sommeil. »
Il faut fairemieux connaître lesproblèmes associés à l’AOSet
améliorer l’accès àun traitement, ajoute-t-elle. «Cen’est pas
quelques spécialistes àeux seulsqui yarriveront, précise la
DreAlmeida. C’est toute lacommunautédentairequi doit aider
lespatients àobtenir le traitement dont ilsont besoin. »
a
Références
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treatmentofsnoringandobstructivesleepapneawithoralappliances.[consulté le2015Jan19].Accessible
àcdsbc.org/standards-and-guidelines
Lesopinionsexpriméessontcellesde lapersonne interviewéeetnereflètentpasnécessairement lesopinionsou
politiquesofficiellesde l’Associationdentairecanadienne.
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