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          Volume2Numéro3
        
        
          P
        
        
          oint demire
        
        
          LaDreAlmeidaétait à l’écoledemédecinedentairequand
        
        
          sonpère l’aencouragéeà s’intéresser au sommeil. C’est de
        
        
          làqu’est né l’intérêt qu’elleporteencoreau traitement des
        
        
          troubles respiratoires liés au sommeil. « Il avuundentiste livrer
        
        
          uneconférence sur le traitement de l’apnéedu sommeil et
        
        
          m’adit : “Tudois étudier çaparcequemespatientsont besoin
        
        
          d’aide.” » Elleest aujourd’hui chef defiledans sondomaine
        
        
          –chercheusedegrande renommée, professeureadjointeau
        
        
          département des sciencesbuccodentairesde l’Universitéde la
        
        
          Colombie-Britanniqueetmembrede l’équipemultidisciplinaire
        
        
          de recherche sur le sommeil decetteuniversité. Elleexerceaussi
        
        
          à soncabinet demédecinedentairedu sommeil àVancouver et
        
        
          est l’undes 16dentistes canadiens agréés auprèsde l’Académie
        
        
          américainedemédecinedentairedu sommeil.
        
        
          Une solutionde rechange au
        
        
          traitementde référence
        
        
          L’AOSest un troubleaffectant plusd’unadultecanadien sur
        
        
          quatre,mais ellen’est autodéclaréequepar 3%desCanadiens
        
        
          1
        
        
          .
        
        
          Le traitement dechoixde l’AOSest laventilation spontanée
        
        
          enpressionpositivecontinue (VSPPC),mais il ne fonctionne
        
        
          pas toujoursbien. LaDreAlmeidaexplique : «  LaVSPPCest le
        
        
          traitement leplus efficaceàcourt terme,mais il est loind’être
        
        
          toujours suivi à la lettre. Biendespatients trouvent lemasque
        
        
          ou tout le traitement gênant. Ils retirent lemasqueaumilieu
        
        
          de lanuit ou l’utilisent seulement quelques foispar semaine.
        
        
          Pour bien seconformer au traitement, il faut appliquer
        
        
          laVSPPC5 jourspar semaine, 70%de lanuit. Or,
        
        
          seulsde40à60%despatients le font. »
        
        
          Pour lespatients incapablesde tolérer ou
        
        
          d’utiliser assidûment laVSPPC, unappareil
        
        
          buccal ouuneorthèsebuccaleconstituent
        
        
          un traitement de rechange, l’effet viséétant
        
        
          de  maintenir la langueenposition
        
        
          avancéeoudecréer unavancement
        
        
          mandibulaireprogressif. Selon
        
        
          laSociétécanadiennede
        
        
          thoracologieet l’Académieaméricainede lamédecinedu
        
        
          sommeil, ces appareils sont lepremier traitement recommandé
        
        
          pour lespatientsqui ronflent (sans apnée) ouqui souffrent
        
        
          d’AOS légèreoumodérée. Ils sont aussi indiquéspour les
        
        
          patients souffrant d’AOSgravequi ont de ladifficultéàadhérer
        
        
          à laVSPPC.
        
        
          « Si l’oncompare leprincipal traitement contre l’apnéedu
        
        
          sommeil, soit laVSPPC, àunappareil buccal, onconstate
        
        
          que lepremier est plus efficacepour réduire l’apnéeàcourt
        
        
          terme, explique laDreAlmeida.Maisdenouvelles études
        
        
          montrent que, dans les casd’AOSgrave, l’efficacitédesdeux
        
        
          traitements est presque identiquepuisque lespatients sont plus
        
        
          susceptiblesdegarder unappareil buccal toute lanuit
        
        
          2,3
        
        
          . »
        
        
          Même si les appareilsbuccauxne fonctionnent paspour
        
        
          tous, laDreAlmeidaavanceque lesdeux tiersdespatients
        
        
          y trouvent leur compte
        
        
          4
        
        
          . Selonelle, lesprofessionnelsde la
        
        
          médecine « restent encore sceptiquespar rapport à l’efficacité
        
        
          des appareilsbuccauxpour traiter l’AOS. Ilmanqued’études
        
        
          approfondiesqui examinent l’efficacitéet laconformitéau
        
        
          traitement à long terme. »
        
        
          Recueillirdesdonnées
        
        
          Pour pallier cemanquededonnées, laDreAlmeidacodirige
        
        
          une recherchemultinationale sur l’efficacitéà long termedes
        
        
          Pourdeplusamples renseignements sur le rôledudentistedans la
        
        
          priseenchargedu ronflementetde l’AOS, consultez ledocument
        
        
          ObstructiveSleepApnea,TheRoleofDentists in theTreatment of Snoring
        
        
          andObstructiveSleepApneawithOralAppliances
        
        
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          duCollègedes
        
        
          chirurgiensdentistesde laColombie-Britannique.
        
        
        
          LaDreAlmeida souligne
        
        
          l’influencede sonpère
        
        
          sur sonchoixdecarrière.
        
        
          Rencontre inauguraledu réseauORANGEen2012.