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Volume1Numéro2
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L’
observatoire
SANTÉBUCCODENTAIRE,
SANTÉGÉNÉRALE :
Formation interprofessionnelleà l’UniversitéduManitoba
RenéeBarclay
MmeBarclay
est rédactrice-
réviseure,
divisiondu
perfectionnement
professionnel à
l’Universitédu
Manitoba, facultés
demédecine
dentaireetde
médecine.
Le présent article
a bénéficié d’une
subvention sans
restrictions pour la
formation de Johnson
&Johnson.
Unepremière journéede formation inter
professionnelleà l’UniversitéduManitobaa réuni
récemment plusde200dentistes, hygiénistes
dentaires,médecins, infirmières et autres
fournisseursde soinsnondentaires (FSND) du
Manitobapour bien fairecomprendreque la
santébuccodentaire influence la santégénérale.
Les FSNDyont appris àdépister les caries
rampantes chez les enfants et lecancer de la
boucheet de lagorgechez les adultes.
Organiséepar les facultésdemédecineet
demédecinedentaire le7 février 2014, cette
journée s’inscrit dansunprogrammenovateur
pour sensibiliser les FSNDau lienentre la santé
buccodentaireet la santégénérale. Enplusdes
personnes sur place, elleaattirébonnombre
departicipantspar leRéseaude télésantédu
Manitoba.
« Laparticipationdu secteur
médical et nondentaire
àcette journéemontre
àquel point leconcept
depriseencharge
conjointed’unpatient a
fait sonchemin », précise
leDrAnthony Iacopino,
doyende la facultéde
médecinedentaire.
«Nous commençons enfinà
reconnaître l’influencemutuelle
de laboucheet du resteducorps,
admet leDr Iacopino. Lesdonnées
laissent deplus enplus entendre
que lesbénéficiairesde soinsofferts
demanièreexhaustiveet concertée
par plusieursdisciplines s’en sortent
mieux, surtout les aînés, les enfants
et lespersonnes à risque. L’exemple
parfait d’une telle relation réciproque
est celleentre la santébuccodentaire
et la santégénérale. »
L’avant-midi amis envedette lesDrs Susan
Müller de l’UniversitéEmoryet TravisNelsonde
l’UniversitédeWashington. Lesparticipantsont
ensuiteassistéàune table rondepour examiner
des étudesdecas et discuter de façonsdont les
servicesde santéprofessionnelspeuvent resserrer
leur collaboration.
Enaprès-midi, il yaeuunatelier pratiqueoù les
FSNDont appris comment incluredes techniques
facilesdedépistage lorsdes consultations
régulières chez lemédecin, comment distinguer
la leucoplasiebuccaledu lichenplanet comment
reconnaître les signes et symptômesducancer
oropharyngienqu’ils connaissentmoinsbien.
«Nous sommes audébut d’uneépidémie, adit la
DreMüller au sujet ducancer oropharyngien. À
titrede fournisseursde soinsde santé, vousdevez
dépister cecancer au tout premier stade. »
LeDrNelsonaexpliquéque lapréventiondes
cariesdentaires chez les jeunes enfantsdépend
des visites régulières chez lepédiatreou le
médecin traitant. « Les enfants voient undentiste
pour lapremière fois à3ans, cequi est peut-être
trop tard, a-t-il expliqué. Qui reçoit des enfants en
consultation?C’est vous. Lesmédecins voient les
enfantsdix fois avant l’âgede3ans. »Durant sa
partiede l’atelier, leDrNelsonamontrécomment
détecter des lésionsblanchâtres sur le rebord
gingival et aprésentédes techniquespour
positionner les jeunes enfants afinde faciliter
l’examen.
« Pour faire le lien entre la bouche et le reste
du corps, il faut reconnaître que les deux
forment véritablement un tout, précise un autre
conférencier, leDr BruceMartin, doyenassociéaux
affaires étudiantes à la faculté demédecine. Cette
journéenouspermetd’enrichirnosconnaissances,
de se rencontrer, de tisser des liens et d’améliorer
la santé de nos patients. Tout cela contribue à
intégrer nos systèmes de santé et à améliorer la
santédenos collectivités. »
a
Apprenez-endavantageà
Cette journéeapermis
auxparticipantsde tester
leursnouvelles connais-
sancesdansdesateliers
pratiquesoptionnels.
