L'essentiel de l'ADC 2016 • Volume 3 • Numéro 2 - page 12

Enquoi lemoded’utilisationd’unordinateurpose-t-il
un risqueà la sécuritédevosdonnées?
Un logicielmalveillant ouvre l’accès auxdonnées sur vospatients. Un
ordinateur utiliséàdes finspersonnellespeut faireen sortequ’un tel
logiciel se retrouvedans le réseauvotrecabinet. Lemaillon leplus faible
que jevois est lecourriel.Mêmeundomainequi vous appartient, comme
negarantit pas votre sécurité. Il vous faut en
plusun systèmede sécuritépour lecourriel, sinonvous vous en remettez
aucomportement humainpour décider de la sûretéd’unepièce jointe.
Unebonne solutionde rechangeà l’échanged’informationpar courriel est
l’utilisationd’unportail protégédans lequel lesdentistespeuvent verser
des radiographiesoudes rapports.
Unusagenégligent, comme lanavigationdans Internet ou le
téléchargement defichiers, peut aussi exposer votrecabinet àdes risques,
tout comme lespersonnesqui partagent des fichiersde leur domicile. Des
photos sur unecléUSB, des fichiers sur undisquedur externe, desdonnées
sur un téléphoneou tout cequi se transfèrepar unportUSB sont des
sourcesde logicielmalveillant.
Quellesquestions faut-ilposeràunvendeuravant
d’acquérirunenouvelle technologie?
Avant d’acheter unenouvelle technologie, je recommandede faire
uneévaluationdes facteurs relatifs à lavieprivée; leshôpitauxet les
organismesgouvernementauxdoivent s’yconformer. Quandonappelle
monentreprisepour faireuneévaluation, nousnous assuronsque la
technologie seramiseenœuvre sans risque. Nous examinons comment
l’appareil serabranché, àquellesdonnéesoupartiesdu réseau il accédera,
qui yauraaccès, si les vendeurs auront accès auxdonnées et, lecas
échéant, la façondont cesderniers enpréserveront laconfidentialité.
Pourquoi croyez-vousquecertainscabinetsdentaires
neprennentpasassezdeprécautions?
Selonmonexpérience, il yaplusieurs raisons. D’abord, il ya la
naïveté
.
Les cabinetsne sont habituellement pas rattachés àdeshôpitauxou
desorganismesgouvernementaux, cequi fait qu’ilsn’ont pas accès à la
formationni à l’infrastructurede sécuritédecesgrandes entités. Ensuite,
il ya le
déni
, uncertain laxismeentourant lesquestionsdevieprivéeet
de sécurité, parceque lesdentistes croient que lespirates informatiques
ne s’intéressent pas auxdonnéesdentaires. Pourtant, nos cabinets sont
unemined’or pour cespirates; ils renferment des antécédentsmédicaux
complets, desnomsde jeunefille, desdatesdenaissanceetmême
desnumérosdecartedecrédit. Jepenseque lesdentistesdoivent se
conformer à tellement d’exigencesqu’il arriveparfoisque laprotection
de l’informationdespatients en souffreunpeu. Enfin, il ya les
questions
budgétaires
. Certains croient qu’une foisque tout l’équipement est
achetéet installé, il n’yaplusbesoindeveiller augrain.
a
Consultez le siteOasis
Discussionspourvoir la série
d’entrevuesavecAnneGenge
sur les sujets suivants
[enanglais]
:
Utilisationdesordinateurspar lepersonnelet
pratiquessécuritaires
RenforcirsonsystèmedeTIetseconformeraux
loissur laprotectionde lavieprivée
Qu'est-cequ'unrançongicieletcommenten
protégervotrecabinet?
Questionscléssur lasécuritéàposeravant
d'acquérirdenouvellestechnologiespourvotre
cabinet
Quelssont lesrisquesassociésà la
communicationnumérique?
Le texte ci-dessus est un condenséde l’entrevue.
Lesopinionsexpriméessontcellesde l’auteureetnereflètentpasnécessairement lesopinionsoupolitiquesofficiellesde l’Association
dentairecanadienne.
Qu'enest-il devotrecabinet?
Outilsd’évaluationgratuitsà
[enanglais]
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Volume3Numéro2
L’ADC
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