Survie et succès des implants traités au jet de sable à gros grains et mordancés et des implants soumis à une vaporisation au plasma de titane : Une étude rétrospective 
TEXTE INTÉGRAL
• Murray L. Arlin, DDS, FRCD(C) • 
 S o m m a i r e
 
Objectif : Cette étude rétrospective ouverte non randomisée avait pour but 
premier d’évaluer les taux de survie et de succès des implants traités au jet de sable à gros 
grains et mordancés (SGM) et des implants soumis à une vaporisation au plasma de titane (VPT) 
puis, en deuxième lieu, d’évaluer la perte d’os crestal et les effets indésirables. 
  
Matériel et méthodologie : Les implants ont tous été mis en place par 
le même praticien, entre avril 1994 et décembre 2005. Toutes les données cliniques, y 
compris les données sur les effets indésirables, ont été entrées dans une base de données 
électronique. Les résultats ont ensuite été évalués selon l’analyse de Kaplan-Meier fondée 
sur les tables de survie. 
  
Résultats :Durant la période à l’étude, 836 implants (533 implants SGM et 303 implants VPT) 
ont été mis en place chez 342 patients. Les périodes de suivi maximale et médiane ont été 
respectivement de 7,2 ans et 0,8 ans pour les implants SGM comparativement à 9,7 ans et 4,6 
an pour les implants VPT. Davantage d’implants SGM que d’implants VPT ont été utilisés dans 
les os de type IV. Au total, 807 implants (96,5 %) ont satisfait aux critères de survie et 795 
(95,1 %) ont été qualifiés de succès. Parmi les implants SGM, 2,6 % (14/533) ont été qualifiés 
d’échec; les données correspondantes pour les implants VPT ont été de 5,0 % (15/303). Les 
taux d’échec prématuré (moins d’un an après l’implantation) ont été de 2,1 % (11/533) pour les 
implants SGM contre 3,0 % (9/303) pour les implants VPT. L’analyse de Kaplan-Meier basée sur 
les tables de survie a révélé des taux cumulatifs de survie comparables pour les 2 types d’implants, 
après une période maximale de 5 ans. La résorption de l’os crestal a cependant été plus 
fréquente avec les implants VPT qu’avec les implants SGM, ce phénomène étant observé sur 27 
implants VPT (8,9 %) contre 14 implants SGM (2,6 %). Les taux de complication ont été de 7,7 % 
(41/533) pour les implants SGM contre 13,5 % (41/303) pour les implants VPT.
 
 
Discussion et conclusions : Selon cette étude rétrospective, les implants 
SGM et VPT ont tous deux donné de bons résultats cliniques. Il convient toutefois de noter 
que la résorption de l’os crestal a été moins fréquente avec les implants SGM. Il faudra donc 
poursuivre l’observation des implants SGM afin de confirmer ces résultats à long terme. 
 
 
 
  
 
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