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Vol. 72, Nº 3
 
ISSN: 1488-2167
 
Avril 2006

 

Perceptions et attitudes des dentistes canadiens envers les technologies numériques et électroniques

TEXTE INTÉGRAL

• Carlos Flores-Mir, DDS, Cert Ortho, MSc, DSc •
• Neal G. Palmer, DDS, MSc, FRCD(C) •
• Herbert C. Northcott, PhD •
• Fareeza Khurshed, BSc •
• Paul W. Major, DDS, MSc, FRCD(C) •

S o m m a i r e

Il faudra franchir de nombreux obstacles pour que les technologies numériques et électroniques soient entièrement intégrées au fonctionnement des cabinets dentaires. Si les dentistes estiment que ces technologies ont une valeur significative pour la gestion et l'efficacité de leur cabinet, il y aura plus de chance que celles-ci soient acceptées par la vaste majorité d'entre eux.

Objectifs : Déterminer à quel point les dentistes perçoivent les technologies numériques comme des outils d'amélioration de la pratique dentaire et de résolution des problèmes et à quel point ils sont prêts à utiliser ces technologies, déterminer quels sont les obstacles perçus à l'utilisation de ces technologies, et déterminer les attitudes des dentistes envers les questions de confidentialité dans l'Internet.

Méthodologie : Un sondage anonyme et autoadministré a été mené par courrier postal auprès d'un échantillon aléatoire stratifié de 1096 dentistes. Le sondage a recueilli des données démographiques et de l'information sur les perceptions et les attitudes des dentistes envers l'utilisation de l'ordinateur et de l'Internet dans les cabinets dentaires.

Résultats : Au total, 283 sondages pouvaient servir à l'analyse, malgré que 21 d'entre eux avaient des réponses incomplètes dans la partie des perceptions et des attitudes. Plus de 60 % des dentistes ont indiqué que la technologie informatique était assez capable ou très capable d'améliorer leur pratique actuelle en augmentant la satisfaction des patients, en réduisant les dépenses d'administration, en augmentant l'efficacité de leur pratique, en haussant la production de la pratique, en améliorant la qualité des dossiers du cabinet et en améliorant le diagnostic des cas et les plans de traitement. Plus de 50 % des répondants considéraient la photographie numérique et la radiographie numérique comme étant assez utiles ou très utiles. Plus de 30 % des répondants pensaient que les modèles électroniques ou virtuels étaient assez utiles ou très utiles, et près du quart des répondants ont suggéré que les formulaires de renvoi électroniques et la tenue des dossiers électroniques étaient assez utiles ou très utiles. On a demandé aux répondants d'indiquer leur volonté à utiliser les technologies numériques et électroniques dans divers contextes de communication. Près de 70 % des dentistes étaient d'accord ou tout à fait d'accord pour utiliser la technologie numérique et électronique afin de consulter des spécialistes dentaires. Les facteurs les plus importants qui étaient perçus comme des obstacles importants ou insurmontables étaient le coût de l'équipement (63 %) et le manque de confort avec la technologie (47 %). Près de 40 % des répondants ont indiqué que les différences législatives entre les provinces et les pays, le manque de coopération entre les dentistes, le besoin en formation technique et les directives ambiguës concernant la rémunération des consultations étaient des obstacles importants ou insurmontables. Le manque de communication face à face, l'incompatibilité des logiciels ou des matériels, les problèmes à céduler les vidéoconférences et les questions de sécurité et de confidentialité étaient des obstacles importants ou insurmontables pour moins de 40 % des dentistes.

Conclusions : Les dentistes qui ont répondu à ce sondage considéraient en général les technologies numériques et électroniques comme étant utiles à la profession. L'augmentation de l'efficacité et de la production du cabinet étaient perçus comme des effets positifs de ces technologies. Il semblait y avoir une plus grande tendance à la consultation électronique avec les collègues qu'avec les patients. Les obstacles importants à l'utilisation généralisée de ces technologies étaient liés au coût, au manque de confort avec la technologie et aux lois interprovinciales et internationales. Les questions de confidentialité n'étaient pas perçues comme un gros obstacle.

 

Mots clés MeSH : attitude of health personnel; computer systems/utilization; dentists; practice management, dental/organization & administration
 
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