Salivary Status in Patients Treated for Head and Neck Cancer
(État de la salive chez les patients traités pour le cancer de la tête et du cou)
TEXTE INTÉGRAL
• Colin Dawes, BSc, BDS, PhD •
• Olva Odlum, BDS, MSc •
S o m m a i r e
L'objectif de cette étude était de comparer le débit salivaire non stimulé et le volume salivaire résiduel (volume de salive retenu dans la bouche après la déglutition) entre un groupe de 23 sujets témoins et un groupe de 25 patients ayant reçu une radiothérapie ou subi l'exérèse des glandes salivaires (ou les 2) comme traitement pour le cancer de la tête et du cou. Comme on s'y attendait, le débit moyen (± écart-type) dans le groupe des patients traités était significativement moindre que dans le groupe témoin (0,07 ± 0,11 et 0,45 ± 0,27 ml/min, respectivement).
Toutefois, les volumes résiduels moyens n'étaient pas significativement différents entre les 2 groupes (0,70 ± 0,28 et 0,82 ± 0,26 ml, respectivement). Les 25 patients traités ont été subdivisés en 3 groupes selon qu'ils avaient déclarés d'eux-mêmes aucune sécheresse buccale (3), une légère sécheresse buccale (12) et une grande sécheresse buccale (10); le volume salivaire résiduel était significativement moindre pour le groupe atteint d'une grande sécheresse buccale (p < 0,02), soit à 71 % du chiffre observé chez les sujets témoins.
Ces résultats donnent à penser qu'il se peut que les personnes qui déclarent avoir la bouche sèche ne manquent pas complètement de salive dans la bouche, mais qu'il y ait plutôt des zones localisées de sécheresse buccale, notamment sur le palais dur, où le film salivaire est particulièrement mince et sujet à l'absorption ou à l'évaporation à cause du passage de l'air respiré dans la bouche.
Mots clés MeSH : head & neck neoplasms/radiotherapy; salivary glands/radiation effects; xerostomia/etiology
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