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Vol. 71, Nº 6
 
ISSN: 1488-2167
 
Juin 2005

 

Class I and Class II Silver Amalgam and Resin Composite Posterior Restorations: Teaching Approaches in Canadian Faculties of Dentistry

(Utilisation de l'amalgame d'argent et de la résine composite pour les restaurations postérieures de classe I et II : approches pédagogiques des facultés de médecine dentaire du Canada)

TEXTE INTÉGRAL

• Dorothy McComb, BDS, MScD, FRCD(C) •

S o m m a i r e

Un sondage a été réalisé auprès des facultés de médecine dentaire du Canada pour connaître leurs approches pédagogiques actuelles, relativement à l'utilisation de l'amalgame d'argent et de la résine composite pour les restaurations postérieures chez les adultes et les enfants.

Matériels et méthodes

Un sondage de 10 questions a été conçu et expédié par la poste en juillet 2003, aux 10 facultés de médecine dentaire du Canada. Un grand nombre de questions ont été adaptées (avec autorisation) de sondages précédents; le questionnaire a porté sur les aspects suivants :

  • Proportion du temps consacré à l'enseignement de l'utilisation de l'amalgame d'argent et de la résine composite pour les restaurations de classe II.


  • Exigences précliniques et cliniques et évaluation des compétences cliniques pour la réalisation de restaurations postérieures directes.


  • Contre-indications à l'utilisation de l'amalgame d'argent ou du composite pour les restaurations postérieures.


  • Philosophie pédagogique guidant le choix du matériau, et modifications futures prévues au programme.
Résultats

Des réponses ont été obtenues des 10 programmes de dentisterie pédiatrique et de 8 des 10 programmes de dentisterie restauratrice. Dans l'ensemble, les réponses concernant les programmes de dentisterie restauratrice ont été assez uniformes : le programme d'études accorde, soit plus de temps aux restaurations à l'amalgame qu'au composite, soit un temps égal aux 2 matériaux. Cinq des 8 facultés ont dit insister davantage sur l'amalgame, notant toutefois que, même si l'amalgame d'argent demeure le principal matériau de restauration, la préférence des patients traités dans les cliniques témoigne d'une tendance en faveur des restaurations en composite.

Selon les directeurs de cours, les lignes directrices guidant le choix du matériau approprié sont établies en fonction des conditions cliniques particulières, mais le choix ultime (éclairé) est laissé au patient. Les programmes d'enseignement semblent être conçus de manière à enseigner aux étudiants l'usage optimal des 2 matériaux.

Les répondants de 5 des 8 facultés ont indiqué que les étudiants doivent exécuter un nombre précis de restaurations, qui va de 60 restaurations à 250 surfaces. Par ailleurs, 6 des 8 facultés font passer des tests d'évaluation des compétences techniques pour l'exécution d'une restauration de classe II, et 5 d'entre elles exigent des tests réalisés avec ces 2 matériaux.

On enseigne également aux étudiants les principales contre-indications à l'usage de la résine composite, qui sont une mauvaise hygiène buccodentaire ou un risque élevé de caries, une paroi gingivale se terminant sur la structure radiculaire, l'incapacité de mettre en place une digue de caoutchouc, la présence d'habitudes parafonctionnelles ou d'une occlusion forte et la grosseur de la cavité (correspondant à la moitié ou aux deux tiers de l'espace intercuspidal). Les répondants ont toutefois précisé que les contre-indications ne sont pas toujours absolues et que des facteurs cliniques propres au cas sont également pris en considération.

Les réponses obtenues des programmes de dentisterie pédiatrique ont été plus variées. Bien que toutes les facultés enseignent l'usage des 2 matériaux, le temps d'enseignement consacré à chacun varie considérablement, de moins de 25 % à plus de 75 %, à la fois pour l'amalgame d'argent et le composite pour restaurations postérieures. Cinq facultés ont dit insister davantage sur l'usage de l'amalgame d'argent, tandis que 3 accordent une importance égale aux 2 matériaux et que 2 facultés consacrent plus de temps à l'utilisation du composite pour les restaurations postérieures.

En ce qui a trait au traitement des faces proximales des dents primaires, les options cliniques proposées vont de la non-utilisation du composite à la non-utilisation de l'amalgame, ces décisions étant influencées par le type de patients et le régime de paiement. Les philosophies pédagogiques engloblent elles aussi un large spectre. Aucun programme de dentisterie pédiatrique n'a fait mention d'exigences cliniques.

Enfin, dans certaines facultés, l'approche privilégiée dans les programmes de dentisterie restauratrice diffère de celle utilisée dans les programmes de dentisterie pédiatrique. Quatre facultés consacrent à peu près le même temps à l'enseignement des 2 matériaux, tandis que 3 accordent plus d'importance aux restaurations en composite et une privilégie l'enseignement de l'emploi de l'amalgame d'argent, dans le programme de pédodontie.

Conclusions

Les restaurations en amalgame d'argent et les restaurations postérieures en composite font partie du programme d'études de toutes les facultés de médecine dentaire du Canada, mais l'importance relative qui est accordée à chacun de ces 2 matériaux varie, les plus grandes différences étant observées dans le cadre des programmes de dentisterie pédiatrique.

Notons enfin que les patients traités dans les cliniques des facultés de médecine dentaire ont des exigences similaires à ceux traités en cabinet privé, pour ce qui est du choix du matériau de restauration directe.

 

Mots clés MeSH : Canada; dental restoration, permanent/methods; schools, dental; teaching/methods
 
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