Volume 10 • 2023 • Numéro 3

d’une forme d’assurance dentaire et ce chiffre est plus élevé chez les parents d’enfants de moins de 12 ans (71 %). La grande majorité (84 %) co-paie moins de 40 % du tarif dentaire moyen pour les soins dentaires de base qu’elle reçoit. «Environ 3 personnes sur 10 (28 %) disposent d’un compte gestion-santé dans le cadre de leurs prestations dentaires, et ce, plus souvent dans les grandes entreprises, explique M. Papadopoulos. La moitié d’entre eux (50 %) affirment que ce compte a plus de valeur que les prestations dentaires habituelles.» La plupart des Canadiens affirment que leur régime de soins dentaires au travail est resté le même au cours des derniers mois ou qu’il devrait rester le même au cours de l’année à venir. Toutefois, 10 % des répondants ont mentionné une perte de prestations ou d’autres signes de la part de leur employeur qui concerneraient des modifications futures de la couverture liée à la prestation fédérale pour les soins dentaires. Bien que 7 % des travailleurs canadiens mentionnent la possibilité d’une diminution ou d’une réduction des soins dentaires spécifiquement liée au régime fédéral de soins dentaires à venir, les deux tiers d’entre eux ne ressentent aucune différence dans leur couverture et affirment qu’ils seraient toujours en mesure de payer les soins dentaires s’ils perdaient leur couverture (66 %). Parmi ceux qui paient une partie de leur assurance dentaire, une grande majorité (88 %) déclare être actuellement en mesure de payer les soins dentaires, à un niveau similaire à celui observé à l’automne. Inquiétudes liées au coût de la vie Avec l’augmentation de l’inflation et du coût de la vie, certains Canadiens réduisent leur consommation d’aliments sains et d’activités bonnes pour la santé. Environ un tiers d’entre eux (34 %) sont allés chez le dentiste moins souvent que d’habitude au cours des dernières années, et 29 % disent qu’ils n’y sont pas allés du tout. «Parmi ce groupe, la moitié déclare que cela est dû au climat économique actuel, » précise M. Papadopoulos. Seule une petite partie (9 %) déclare que le type de traitement dentaire recherché a changé en raison du climat économique. Mais environ un tiers (31 %) dit se limiter actuellement aux traitements dentaires couverts par les prestations dentaires ou leur assurance. Niveau de confort lors des visites chez le dentiste Après avoir atteint un niveau historiquement bas en novembre 2020, le niveau de confort des patients lors de leurs visites chez le dentiste revient à son niveau d’avant la pandémie. Environ la moitié des parents du groupe admissible vont régulièrement chez le dentiste avec leurs enfants, et environ deux tiers (61 %) de tous les Canadiens disent avoir un ou une dentiste chez qui ils se rendent régulièrement. En comparaison, un quart (26 %) des Canadiens déclare ne pas avoir de dentiste qu’ils consultent périodiquement ou ne pas en avoir consulté depuis un certain temps. La marge d’erreur pour un échantillon probabiliste aléatoire comparable de cette taille est de +/- 1,63 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés en fonction des données du recensement afin que l’échantillon soit représentatif de la population canadienne selon l’âge, le sexe, le niveau de scolarité et la situation géographique. Il se pourrait que les résultats ne totalisent pas toujours 100 en raison de l’arrondissement des chiffres. David Coletto, PDG d’Abacus Data discute [en anglais] des résultats de la 13e vague de sondage sur CDA Oasis : bit.ly/3BcWf28 11 Numéro 3 | 2023 |

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