La dentisterie met la LPRP/DE en perspective

Le 2 février 2004 — Ottawa — La prochaine fois que vous visiterez votre dentiste, il se peut que la conversation porte sur d'autres questions que celles habituellement posées sur le brossage et l'utilisation de la soie dentaire, et que vous parliez plutôt de la protection des renseignements personnels.

Pour la plupart des gens, la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRP/DE) et les concepts de la confidentialité et du consentement sont loin d'être des sujets de discussion faciles. Cependant, depuis que la loi sur la protection des renseignements personnels adoptée en 2000 a été mise en vigueur le 1er janvier 2004 dans les cabinets dentaires, la LPRP/DE est devenue un sujet de discussion courant pour les dentistes.

«Les dentistes ont un bilan remarquable en matière de protection des renseignements médicaux personnels de leurs patients, affirme le président de l’Association dentaire canadienne (ADC), le Dr Louis Dubé. La LPRP/DE donne simplement un nom différent à un concept déjà connu.»

Pour ce qui est de la mise en application, du point de vue du patient, la LPRP/DE ne changera guère ce qui arrive aux renseignements eux-mêmes. La seule différence que l'on remarquera sera de sensibiliser davantage sur les mesures de protection de ces renseignements. Par exemple, dans beaucoup de cabinets dentaires, les patients remarqueront des affiches de l'ADC, les informant de leurs droits en matière de protection des renseignements personnels et de la façon dont les dentistes les protègent. La confidentialité et le consentement font partie du dialogue sain et attendu entre le dentiste et le patient.

«Fournir des soins optimaux à nos patients est notre priorité numéro un. Pour ce faire, nous avons besoin d’avoir accès à tous les renseignements médicaux du patient, déclare le Dr Dubé. Nous sommes tout à fait conscients de la nature délicate de ces renseignements et nous continuerons à gagner la confiance de nos patients en les protégeant.»

Une deuxième catégorie de consentement plus connue des patients est le sujet d'un article de l'édition de ce mois-ci du Journal de l'Association dentaire canadienne (JADC) : le consentement au traitement. L'article intitulé «Le formulaire de consentement personnalisé: un outil libre… mais éclairé!» envisage le consentement éclairé comme un processus entre les dentistes et les patients, où chacun a besoin de comprendre les attentes de l'autre avant que le traitement commence.

L'article est affiché au complet sur le site Web du eJADC :

Le formulaire de consentement personnalisé: un outil libre… mais éclairé!
http://www.cda-adc.ca/jadc/vol-70/issue-2/89.html ]

D'autres renseignements au sujet du rôle de la dentisterie dans la protection des renseignements personnels peuvent être obtenus en communiquant avec l'ADC, ainsi que des copies et des images de l'affiche en question.


Porte-parole national officiel de la dentisterie, l'Association dentaire canadienne se voue à la représentation et au progrès de la profession à l'échelle nationale et internationale, ainsi qu'à la réalisation d'une santé buccodentaire optimale.